Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 12 min.
Les carences actuelles de la politique de lutte contre l'exclusion doivent être résolues par la mise en place d'une véritable interministérialité budgétaire et, à l'heure de la décentralisation, un rôle accru des services déconcentrés de l'Etat. Tel est le vœu de l'inspection générale des affaires sociales dans le rapport qui servira de base de discussion à la conférence de lutte contre l'exclusion.
La nouveauté est d'importance : le rapport d'évaluation de la loi du 29 juillet 1998 sur la lutte contre les exclusions, remis par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) le 11 mai à Nelly Olin, ministre déléguée à la lutte contre la précarité et l'exclusion, sera le premier sur le sujet à être soumis au débat public. Les rapports précédents, réalisés en 2000 et 2003 (1) dans le seul but de se conformer aux objectifs d'évaluation de la loi tous les deux ans, n'ont en effet pas été discutés, même si le deuxième avait été présenté au Parlement. La destinée est toute différente pour celui qui vient de paraître, puisqu'il a été commandé dans un autre objectif : réaliser la synthèse de tous les bilans disponibles sur l'application…
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