Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Difficile de connaître le nombre de réfugiés touchés par le handicap, les commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel (Cotorep) ne signalant pas la nationalité dans leurs statistiques. Pour autant, l'Observatoire de l'intégration des réfugiés statutaires a choisi de leur consacrer une enquête, réalisée au mois d'avril avec le soutien financier de la direction de la population et des migrations (1). Bien que son panel soit très réduit - 12 personnes ont été interrogées -, elle a le mérite de soulever des questions sur la prise en charge médico-sociale de ce public doublement vulnérable et de préconiser des solutions.Premier constat : l'ouverture tardive des dossiers Cotorep pour les réfugiés statutaires est due à leurs difficultés d'accès aux soins et à une méconnaissance des procédures par les travailleurs sociaux et les médecins. L'observatoire préconise que le diagnostic du handicap soit effectué au cours de la visite médicale obligatoire des réfugiés à l'Office des migrations internationales ou lors de l'entrée des demandeurs d'asile dans le dispositif national d'accueil. Ce qui permettrait d'orienter ces derniers vers un centre médical pouvant entamer…
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