Salaires et formation professionnelle à l'ordre du jour de la BAD
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Dans la branche de l'aide à domicile (BAD), comme dans les autres secteurs sociaux, la tactique à adopter face au cadrage rigoureux des salaires annoncé par la direction générale de l'action sociale pour 2004 (1) ne fait pas l'unanimité. Pour les signataires de l'avenant salarial adopté le 28 avril (voir ce numéro), ce texte est « une clause de sauvegarde, qui vise à obtenir au moins les 0,5 % d'augmentation accordés par ailleurs au secteur social et médico-social », explique Josette Ragot, de la fédération de l'action sociale Force ouvrière. Un minimum assorti d'une « clause de revoyure », au second semestre, qui devrait permettre de réétudier la question en fonction de l'évolution du SMIC au 1er juillet, insiste- t-elle. « Il s'agit d'une augmentation modeste, mais qui a une petite chance d'être agréée. Les pouvoirs publics ne peuvent à la fois appeler les professionnels à la mobilisation suite à la canicule et bloquer complètement les salaires », commente Emmanuel Verny, directeur général de l'Union nationale des associations de soins et services à domicile (Unassad). « A ce rythme, les premiers coefficients de la grille vont se retrouver de nouveau sous le SMIC, en contradiction…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques