DEI-France alerte Jean-Louis Borloo sur le sort des mineurs étrangers isolés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
La branche française de Défense des enfants International (DEI) (1) interpelle le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale sur une question qui taraude depuis plusieurs mois les travailleurs sociaux : celle du sort des mineurs étrangers isolés confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) (2). Depuis la loi du 26 novembre 2003 sur l'entrée et le séjour des étrangers, les mineurs étrangers accueillis dans les services sociaux ne peuvent prétendre par déclaration à la nationalité française que s'ils ont été pris en charge depuis au moins trois ans. Un critère extrêmement restrictif, ces jeunes entrant le plus souvent sur le territoire à l'âge de 15 ou 16 ans. « A défaut d'obtenir un titre de séjour régulier, refusant d'autant plus de quitter le territoire français que les services sociaux leur auront permis d'apprendre le français et qu'ils auront engagé une scolarité ou une formation professionnelle, ces jeunes vont se retrouver dans une situation d'illégalité pour eux et la société française », écrit Jean-Pierre Rosenczveig, président de DEI-France, dans une lettre adressée le 12 avril à Jean-Louis Borloo. Or justement, ajoute-t-il, obtenir des papiers en règle se révèle…
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