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Des maux indicibles

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Adolescents en errance, jeunes usagers de drogue, chômeurs de longue durée, précaires et exclus de toutes catégories relèveraient-ils, désormais, d'un contrôle social renouvelé où les psychologues et les psychiatres auraient pris la place des travailleurs sociaux ? C'est un peu sur cette base que Didier Fassin, anthropologue, sociologue et médecin, a construit son enquête pour étudier, avec une équipe de sociologues, les lieux d'écoute. Ces « points d'écoute » ou « points d'accueil » se sont mis en place dans la seconde moitié des années 90 pour que « la souffrance psychique » des publics en difficulté puisse s'exprimer. L'écoute est ainsi devenue une politique, nombre de dispositifs, souvent nés d'initiative privées, vivent d'ailleurs de fonds publics.Au-delà de la diversité des formules, des modes de fonctionnement, des pratiques et des publics, ces lieux - dont cinq sont analysés en détail - ont en commun de promouvoir une disposition généralisée à écouter la misère du monde ou, à plus proprement parler, cette « manière particulière de souffrir par le social, d'être affecté dans son être psychique par son être en société ». A « une souffrance qu'on ne peut plus cacher » (titre…
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