Publié le : Dernière Mise à jour : 25.09.2017Lecture : 6 min.
Et si formaliser les relations avec les usagers, circonscrire les missions de chacun, développer l'évaluation, bref, appliquer au management des associations des secteurs social et médico-social quelques principes « gestionnaires » n'avait pas que des inconvénients, pour les bénéficiaires comme pour les professionnels ? Philippe Besson, directeur administratif et du développement de l'Association des infirmes moteurs cérébraux de la Loire (1), répond à Marie-France Custos-Lucidi (2).
« La réforme des annexe XXIV, en 1989, et la loi du 2 janvier 2002 pour les secteurs social et médico-social, comme la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades pour le secteur sanitaire, ont eu l'immense mérite de mettre en lumière deux évidences. D'une part, que les établissements ou services sociaux et médico-sociaux n'ont de légitimité que parce qu'ils ont une utilité sociale, supposée répondre à des besoins et, d'autre part, que les bénéficiaires des prestations délivrées par ces établissements et services sont des citoyens à part entière, bénéficiant des mêmes droits…
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