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« Les outils existent pour améliorer la prévention des expulsions »

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Pour Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé- Pierre (1), les arrêtés anti-expulsions que viennent de prendre une dizaine de maires (2), deux ayant déjà été invalidés par la justice, ne sont pas les meilleurs moyens de lutter contre le fléau.
Pourquoi cette réserve sur les arrêtés anti-expulsions ? Je trouve tout d'abord extrêmement positif que les maires se manifestent pour dire que l'on a atteint le seuil de l'intolérable. Mais les modalités de leur action conduisent à faire croire à des familles fragiles qu'elles pourront échapper à une décision de justice. Or eux-mêmes savent qu'ils n'ont aucun pouvoir en la matière. Les dernières statistiques de l'INSEE font état de 285 000 familles en retard de deux mois de loyer et d'un million et demi qui ont du mal à payer. Leur donner l'illusion qu'on peut leur enlever le poids du risque et de vivre artificiellement en cumulant les dettes est dangereux. Elles ont, au contraire, besoin d'être soutenues et cadrées pour éviter de basculer dans la spirale de l'endettement. Par ailleurs, il existe une part…
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