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Les chercheurs passent au crible l' « arrière-fond social » de la délinquance des mineurs

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« La précarité sociale, l'échec scolaire, la pauvreté, la déstructuration familiale, un nombre élevé de frères et sœurs,  constituent une part des racines de la délinquance », écrivent les sociologues Sebastian Roché et Monique Dagnaud dans une étude réalisée fin 2002 sur les mineurs jugés au tribunal de Grenoble, financée par France 5 et qui vient seulement d'être rendue publique (1).A l'heure où la tendance à la stigmatisation des populations fragiles est pointée du doigt, peut-être vaudrait-il mieux parler de facteurs qui, cumulés, peuvent être déterminants. Ces derniers ont d'ailleurs déjà été mis en lumière par des études précédentes, mais les chercheurs les passent ici au peigne fin grâce à une méthodologie d'enquête inédite. Parce qu'ils ont obtenu la levée du secret des archives judiciaires, ils ont en effet pu explorer la totalité des dossiers concernant les mineurs jugés à Grenoble entre 1985 et 2000, pour des délits graves (homicides, coups et blessures, vols, agressions sexuelles). Au total, les enquêteurs ont pu accéder au « profil » social, familial, scolaire, psychologique et culturel de 325 mineurs, reposant sur des expertises sociales, psychologiques et psychiatriques.L'étude…
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