Le secteur de la psychiatrie des adolescents n'est pas en crise mais souffre d'un manque de collaboration, selon l'IGAS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 4 min.
L'inspection générale des affaires sociales a-t-elle voulu contribuer au débat à l'approche de la conférence de la famille (1) dont le thème, cette année, est l'adolescence ? En tout cas, après le rapport du pédopsychiatre, Marcel Rufo, sur la santé des jeunes préparé en vue de cette réunion (2), elle a mené, de son propre chef, de septembre 2003 à février 2004, une enquête sur la prévention et la prise en charge des adolescents et jeunes adultes souffrant de troubles psychiatriques (3). Plus exactement sur les troubles anxieux, ceux du comportement alimentaire, de l'humeur et sur la schizophrénie se manifestant entre 15 et 25 ans, à l'exclusion des psychoses infantiles dont l'autisme.Tirant les enseignements de leurs déplacements dans trois régions et en milieu carcéral (4), les auteurs de ce rapport, Danièle Jourdain-Menninger et Hélène Strohl-Maffesoli, dressent un tableau de ces troubles : un enfant ou adolescent sur huit en souffre ou en souffrira, rappellent-elles d'abord tout en relevant la gravité de ces pathologies lorsque des adolescents sont en cause. « Qu'ils s'agissent de symptômes de souffrance individuelle (perte de sommeil, angoisses, troubles de l'alimentation, retrait…
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