Un décret tire les conséquences de la loi décentralisant le RMI
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Près de trois mois après l'adoption de la loi décentralisant le revenu minimum d'insertion (RMI) (1), un décret tire les conséquences du transfert aux présidents des conseils généraux de compétences antérieurement dévolues aux préfets, en « toilettant » les dispositions réglementaires régissant le dispositif. Il apporte, au surplus, une précision sur la domiciliation des demandeurs de RMI sans domicile fixe (2). La loi du 18 décembre 2003 confie désormais au président du conseil général le soin de désigner, dans le ressort de chaque commission locale d'insertion, l'organisme tenu de recevoir toute déclaration de domicile et prévoit qu'en cas de carence du président du conseil général, après une mise en demeure restée sans résultat, l'organisme en question est désigné par le préfet. Le décret précise que ce délai de mise en demeure ne peut être inférieur à trois mois ni supérieur à six mois.Toilettées également, les dispositions réglementaires particulières applicables aux départements d'outre-mer. Plusieurs aménagements y sont par ailleurs apportés. Le décret fixe notamment la nouvelle composition des agences départementales d'insertion, modifiée par la loi du 18 décembre 2003 (3).…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques