Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 6 min.
Laborieuse et souvent silencieuse, voire occultée par les intéressés, la pauvreté des agriculteurs est, pour les travailleurs sociaux, difficile à appréhender. Pour y remédier et épauler plus efficacement les exploitants en difficulté, des professionnels du Sarladais et du Bergeracois, en Dordogne, s'efforcent de mieux coordonner leurs interventions.
Troisième département de France par son étendue, la Dordogne se situe au premier rang pour le nombre des chefs d'exploitation agricole titulaires du revenu minimum d'insertion (RMI). Ils sont 300 dans cette situation, sur un total d'environ 10 000 - contre 1 % au plan national (voir encadré au verso).Ce chiffre témoigne de l'importance de la précarité en Dordogne. Un grand nombre d'agriculteurs - souvent célibataires et âgés - sont à la tête de petites, et même de toutes petites, exploitations situées dans des zones relativement isolées, et tirent de leur activité des revenus peu élevés, voire parmi les plus faibles de France. Cependant, si l'effectif des titulaires du RMI tient à l'état de l'agriculture du département, il résulte aussi, pour partie, de la mobilisation des acteurs institutionnels…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques