Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Quelques semaines après le Sénat (1), c'était, le 3 mars, au tour de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la canicule de rendre son rapport (2). Il livre au passage le dernier bilan de l'Inserm, qui a finalement comptabilisé 14 947 décès en surnombre entre le 4 et le 18 août 2003. Près de 15 000 morts qui n'ont pas été fauchés par un « effet de moisson » un peu prématuré , a indiqué récemment l'INSEE (3), mais qui correspondent bien à 15 000 décès de plus. Autre fait frappant : la surmortalité a proportionnellement beaucoup plus frappé les femmes que les hommes, et cela dans toutes les tranches d'âge à partir de 50 ans. Pourquoi ? Le trop petit nombre d'études sur l'état sanitaire des personnes concernées et l'absence totale de données sur leur situation sociale ne permet pas d'aller plus loin dans l'élucidation du phénomène, regrette le rapport. « C'est en s'affranchissant des circuits officiels de la remontée d'informations que les acteurs de terrain ont donné l'alerte le plus efficacement », constate la commission qui insiste fortement sur le manque de réactivité et le cloisonnement des administrations, au niveau central mais aussi à l'échelon décentralisé. Elle…
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