Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Hier ignorées, réputées nuisibles ou incapables, les familles sont aujourd'hui couramment sollicitées « jusqu'à la limite de la rupture, par des institutions qui ont trouvé dans leur bonne volonté des moyens de faire face aux manques de solutions de toutes sortes », estime Laurent Ott. Qui plus est, développe-t-il, le refus de collaborer à hauteur de ce qui est attendu d'elles peut conduire les familles, vite qualifiées de « démissionnaires », à subir des « mesures de rétorsion » directes (comme les stages de responsabilisation parentale) ou indirectes (un enfant pouvant, par exemple, se retrouver sans prise en charge thérapeutique si ses parents ne participent pas, de façon continue et intensive, aux soins qui lui sont proposés). L'auteur invite à sortir d'une image idéalisée de l'institution familiale qui met les parents en difficulté, alors même qu'ils sont réellement demandeurs d'aide éducative. Et s'appuyant sur l'expérience qu'il a initiée à la « Maison Robinson » de Longjumeau (Essonne) (voir ASH n° 2165 du 5-05-00), il plaide en faveur d'un soutien à la fonction parentale qui passe, d'abord et avant tout, par un travail « consistant » réalisé directement avec les enfants.…
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