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Le bilan démographique 2003 confirme la surmortalité liée à la canicule

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En 2003, la France a enregistré 549 600 décès, soit 15 400 de plus (3 %) que l'année précédente et un chiffre jamais atteint depuis 1985, indique l'INSEE (1). Selon les scientifiques, l'évolution naturelle laissait prévoir un niveau de mortalité égal à celui de 2002. Et c'est bien le pic enregistré en août qui creuse la différence. Les décès liés à la canicule n'ont pas été compensés par une sous-mortalité au cours du trimestre suivant, observent les démographes. L'hypothèse selon laquelle les victimes du coup de chaleur seraient, en tout état de cause, décédées rapidement du fait de leur fragilité est donc battue en brèche. Il faudra cependant attendre les résultats du début 2004 pour vérifier la tendance observée.Par ailleurs, le nombre des naissances (792 600) reste stable à un niveau élevé, malgré la diminution du nombre des femmes âgées de 20 à 40 ans. L'excédent naturel explique les trois quarts de l'augmentation de la population (+ 289 300). Le solde migratoire est, lui, en recul de 10 000 sur l'an dernier, avec une moindre entrée des familles mais aussi des travailleurs. Une situation inverse à celle que connaît le reste de l'Europe des Quinze, où le solde migratoire représente…
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