Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
La réforme de l'aide médicale de l'Etat (AME) envisagée par le gouvernement (1) ne fait pas l'unanimité y compris dans les rangs de la majorité. Alors qu'on attend toujours la parution des décrets devant restreindre l'accès à cette aide (2), la députée (UMP) du Val-de-Marne et rapporteure spéciale à la commission des finances, Marie-Anne Montchamp, réunit régulièrement depuis deux mois un groupe de travail pour plancher sur des pistes « alternatives » de réforme. Et ce, sous l'œil bienveillant de François Fillon, à qui la parlementaire compte remettre ses propositions d'ici au mois de mai. Composé de représentants du monde médical, de l'administration et de personnalités du monde associatif et universitaire, son « groupe référent » réfléchit notamment à la manière de « mieux prendre en compte les spécificités des publics concernés » . Car si l'AME s'adresse principalement à une population - les étrangers sans papiers -, les problématiques ne sont pas les mêmes « selon qu'ils sont par exemple demandeurs d'asile ou travailleurs clandestins », estime la députée. Ainsi, pour elle, un dispositif unique n'est pas forcément le plus adapté car « on ne peut pas raisonner sur une population…
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