Quelle place pour les Clicoss après la décentralisation ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Si le projet de loi sur les responsabilités locales confère aux conseils généraux la mission de coordonner l'action sociale, il ne dit rien sur l'avenir des comités de liaison et de coordination des services sociaux (Clicoss), qui relèvent d'un décret de 1959- devenu anachronique - selon lequel ils sont placés sous la houlette de l'Etat. Or ces structures, qui ont évolué au fil de la mutation du travail social et impliquent aujourd'hui différentes catégories d'institutions, veulent voir leur fonction clairement reconnue. « Nous défendons le principe d'une coordination qui permette, tant au niveau des employeurs que des professionnels et des bénévoles, d'avoir un échange de pratiques le plus pluraliste et le plus transversal possible », explique Roselyne Leplant, déléguée départementale du Clicoss de l'Hérault (1) et présidente du Mouvement national pour la promotion de la coordination du travail social. En clair, la décentralisation ne devrait pas se traduire par la transformation des Clicoss en services départementaux, au détriment d'un travail avec les autres partenaires.Interpellé sur le sujet, la direction générale de l'action sociale (DGAS) a créé un groupe de travail composé…
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