Le CNV appelle les pouvoirs publics à repenser les modalités de l'action éducative dans les quartiers difficiles
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Dans un avis remis en janvier à Jean-Louis Borloo (1), le Conseil national des villes (CNV) a voulu attirer l'attention des ministres de la Ville et de l'Education nationale, et de l'ensemble des pouvoirs publics concernés, sur la « nécessité de repenser les modalités de l'action éducative dans les zones urbaines sensibles ». L'instance est en effet convaincue que « la politique de la ville, en tant que démarche partenariale visant à promouvoir la cohésion territoriale [...], a un rôle important à jouer en matière de réussite scolaire et d'éducation ». D'une part parce que « la problématique scolaire et les problématiques sociale et urbaine sont étroitement imbriquées ». Et d'autre part parce que la politique des zones d'éducation prioritaire est aujourd'hui « à bout de souffle » et reflète « un manque de coordination des politiques de lutte contre les exclusions au plan local ».Le CNV identifie en fait trois enjeux, déclinés en une vingtaine de propositions. Il considère tout d'abord qu'il faut placer l'éducation au centre des projets de territoire. Il devient ainsi, pour lui, de plus en plus urgent d'intégrer la question éducative dans la stratégie de requalification des territoires…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques