« Le travail social n'est pas un outil de régulation sociale »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2017Lecture : 3 min.
Après deux jours de séminaire, l'association « 7-8-9 vers les états généraux du social » a tenu son assemblée générale, le 31 janvier, à Paris. L'occasion de faire le point sur le mouvement dans un contexte bousculé par la prochaine étape de la décentralisation. Rencontre avec François Astolfi, vice-président de l'association (1).
Où en est-on du mouvement ? Le mouvement des états généraux a été lancé à partir du constat que le travail social allait mal. Tout ce qui remonte du terrain à travers les groupes de travail, les discussions, les centaines de communications adressées au Cedias, confirme la justesse du diagnostic et la nécessité de se mobiliser tous ensemble : usagers, professionnels, personnes intéressées pour provoquer un changement… On en arrive même à des situations où certains conseils généraux demandent à des travailleurs sociaux de signaler au juge, sous couvert de prévention, des jeunes non connus des services de police mais susceptibles de poser problème. On n'aurait jamais imaginé cela il y a 20 ans ! Comment expliquer cette évolution ? Je crois que la société a cessé, depuis plusieurs…
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