Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
En trois ans, la proportion des étudiants en difficulté est restée plutôt stable, juge l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) dans le rapport 2003 sur la précarité des étudiants (1), qu'il vient de remettre au ministère de l'Education nationale et non encore rendu public. Le document s'appuie sur une enquête réalisée en 2000, actualisant celle de 1997 (2).Selon l'OVE, la proportion des étudiants demandeurs d'une aide sociale exceptionnelle (critère de pauvreté qu'il retient pour cette population) était de 3,6 %en 2000. Parmi eux, 1,4 %, soit 22 600 inscrits dans l'enseignement supérieur, étaient jugés en situation de pauvreté « grave et durable ». La probabilité de demander une aide sociale exceptionnelle, note l'observatoire, est fortement liée au niveau de revenu de la famille : près de 35 % des étudiants ayant sollicité une telle aide avaient des parents percevant un revenu mensuel inférieur à 1 500 €, contre moins de 16 % pour l'ensemble des étudiants. Parmi les demandeurs, 25 % avaient des parents divorcés ou séparés, contre 17 % pour l'ensemble des étudiants. « Si les étudiants sont rarement très pauvres, c'est que les très pauvres deviennent rarement étudiants », constate…
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