La Miviludes veut sensibiliser les professionnels de l'enfance aux mouvements sectaires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Depuis dix ans, le nombre de personnes évoluant dans un environnement sectaire semble être stabilisé. De même, la quantité de structures est restée sensiblement identique, soit à peu près une quinzaine par département, relève Jean-Louis Langlais, président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Néanmoins, « si le phénomène paraît aujourd'hui maîtrisé, il ne faut pas sous-estimer sa capacité d'adaptation et de nuisance », avertit ce responsable dans le rapport annuel qu'il a remis au Premier ministre et rendu public le 26 janvier (1).Principal secteur où la vigilance est de mise, la formation professionnelle destinée aux populations vulnérables. « La politique d'insertion de publics fragiles - personnes handicapées, chômeurs de longue durée - offre maints exemples de propositions de formation dépourvues de tout sérieux, parfois issues de psychotechniques dévoyées, parfois inspirées de l'ésotérisme. » La mission estime que les propositions de formation initiale et continue doivent « apporter toutes les garanties au regard des dérives et des agissements sectaires » et ouvrir « de réelles perspectives professionnelles ». Si…
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