Intégration : le HCI plaide pour une politique plus « positive » et approuve les premiers pas du contrat d'accueil
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
La « panne de l'intégration », visible à travers « les ghettos, le chômage des jeunes des cités, les violences faites aux femmes, l'abandon des vieux travailleurs immigrés » ou encore « la montée des replis intégristes », « trouve son exact contrepoint dans les réussites incontestables d'une classe moyenne dynamique déjà nombreuse mais encore inaperçue ou trop délaissée », estime le Haut Conseil à l'intégration (HCI) dans son rapport annuel, rendu le 26 janvier au Premier ministre (1). D'où la nécessité, indique sa présidente, Blandine Kriegel, de refonder la politique d'intégration, qu'elle souhaite plus « positive », soucieuse de reconnaître les mérites individuels. Le Haut Conseil rejette au passage l'idée de « discrimination positive » défendue par Nicolas Sarkozy, lui préférant les termes de « promotion » ou de « mobilisation » positive, employés par Jean-Pierre Raffarin. « Pour nous, chaque action positive repose sur un fondamental : le talent, le mérite », a indiqué Khalid Hamdani, membre du HCI et consultant en ressources humaines, ajoutant que « promouvoir, c'est une chose, réserver une place, c'en est une autre... pour nous, la ligne est claire ». L'instance n'avance…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques