Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Dans le cadre du projet de loi sur la santé publique, le Sénat a adopté, dans la nuit du 15 au 16 janvier, un amendement déposé par le sénateur Bernard Plasait (UMP) et repris par le gouvernement, qui donne, enfin, un cadre légal à la réduction des risques liés à l'usage de drogues. Une reconnaissance très attendue, confirme François Hervé, président de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie (ANIT) (1).
En quoi cet amendement est-il une avancée ? Il donne un cadre légal et une sécurité à des pratiques qui ont fait leurs preuves, mais qui n'étaient couvertes jusqu'ici que par des textes réglementaires. C'est une grande avancée qui correspond à la demande des associations. Nous étions néanmoins très inquiets car, lors de la première lecture du texte à l'Assemblée nationale, il n'avait pas été question de la réduction des risques. L'ANIT a mené une démarche collective avec l'Association française de réduction des risques, Aides, Médecins du monde et d'autres, pour que cet amendement soit introduit. Maintenant, je ne vous cache pas que j'aurais préféré que cette question soit abordée…
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