Nouvelles données sur les variables socio-économiques de la consommation de soins
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
En 2002, 11, 2 % de la population adulte déclarent encore avoir renoncé au moins une fois à des soins de santé pour des raisons financières. Le phénomène est cependant moins marqué qu'en 2000, où ce taux atteignait 15,7 %. Il est vrai qu'entre-temps l'amélioration de la couverture maladie, déjà enregistrée en 2000, année de mise en place de la couverture maladie universelle (CMU), s'est poursuivie : 7 % des citoyens se retrouvent sans couverture complémentaire ni exonération du ticket modérateur, contre 8 % deux ans plus tôt. Autant de données qui ressortent de la nouvelle enquête menée par le Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé (Credes), qui permet de mesurer les évolutions sur deux ans (1).Malgré « l'effet très positif de la CMU », il subsiste des trous dans la couverture maladie, surtout pour les personnes en situation sociale difficile. Ainsi, 20 % des chômeurs ne disposent pas de complémentaire (contre 6 % des actifs) et 12 % des personnes vivant dans les ménages aux revenus les plus faibles (contre 3,5 % chez les hauts revenus). Les taux sont aussi plus élevés parmi les personnes vivant seules, les familles nombreuses, les familles monoparentales...…
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