L'Union syndicale des magistrats dénonce le manque de moyens de la justice des mineurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Lecture : 2 min.
« Empilement de textes incohérents » réformant la justice, un « budget en trompe l'œil » amputé par les gels et les reports de crédits, des capacités de traitement insuffisantes... C'est un Livre blanc sur la justice en forme de réquisitoire que vient, une nouvelle fois (1), de livrer l'Union syndicale des magistrats (USM) (2), organisation pourtant réputée modérée.L'USM dénonce notamment les défaillances de la justice des mineurs, qu'elle qualifie de « prétendue priorité ». Selon le syndicat, la quasi-totalité des audiences concernant l'assistance éducative ont lieu sans greffier, ce qui, en théorie, rend les décisions prises juridiquement nulles... Débordés, les substituts du procureur chargés des mineurs sont amenés à saisir le juge seulement six mois après que le danger a été signalé, pointe-t-il encore. Les mesures éducatives en milieu ouvert sont parfois choisies, alors qu'un placement s'impose, « tout simplement parce qu'il vaut parfois mieux que l'éducateur intervienne dans la famille plutôt que de laisser un placement inexécuté pendant plusieurs mois ». Des dispositifs à renforcer En outre, souligne l'Union syndicale des magistrats, « certaines dispositions pénales…
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