Aide à domicile : une réponse ministérielle « bien intéressante »...
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Comment les associations de maintien à domicile pourront-elles appliquer l'accord sur les emplois et les rémunérations du 29 mars 2002 si les financeurs n'augmentent pas leurs tarifs pour compenser les charges qu'il entraîne ? A cette question, posée le 8 septembre dernier par Gérard Bapt, député PS de la Haute- Garonne, le ministre des Affaires sociales a fait une réponse écrite (1) que Florence Leduc, directrice générale adjointe de l'Union nationale des associations de soins et services à domicile (Unassad), juge « bien intéressante ». Selon François Fillon, pas de problème. « Les départements prennent à leur charge la part de financement qui leur incombe, l'accord leur étant opposable. » Opposable ? Selon Florence Leduc, « cela n'avait jamais été écrit aussi clairement ». Pour Pierre Debons, responsable du développement à l'Union nationale ADMR (Association du service à domicile), l'affirmation n'a rien de nouveau, « mais elle est toujours bonne à rappeler, surtout sous la plume d'un ministre ». D'autant que, depuis juillet dernier, « un tiers des départements ne se sont pas sentis obligés de réviser leur tarif et raisonnent à enveloppes fermées, en diminuant le nombre d'heures…
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