Recevoir la newsletter

Protection de l'enfance : l'action de l'association Olga Spitzer

Article réservé aux abonnés

Le 10 juillet 1923, le juge Henri Rollet déclare au Journal officiel une association dénommée « Service social de l'enfance en danger moral », dont le siège se trouve au tribunal pour enfants et adolescents du palais de justice de Paris. Le magistrat est soutenu, dans cette entreprise, par la mécène Olga Spitzer, Chloé Owings, une Américaine experte en travail social et en justice des mineurs, et Marie-Thérèse Vieillot, l'une des premières professionnelles du service social français. Le but des fondateurs est d'effectuer « des enquêtes et des démarches dans l'intérêt des enfants délinquants ou difficiles ». Ce faisant, ils implantent en France les premiers jalons de la protection socio- judiciaire des mineurs en milieu familial. Puis, pour mieux évaluer les besoins des enfants qui leur sont confiés et les préserver de conditions de vie jugées néfastes, ils ouvrent également, en 1928, un établissement d'accueil en Seine- et-Oise, contribuant à l'émergence d'un deuxième secteur de la protection de l'enfance :l'observation et la rééducation des enfants non intégrables à l'école. Faire évoluer l'action publique, à partir d'une « conception de la justice essentiellement sociale », tel…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LECTURES du mois

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur