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Du RMI au RMA, un risque de dérive pour la prise en charge de la précarité

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Et si la création du revenu minimum d'activité (1) avait pour conséquence une segmentation néfaste de l'accompagnement social des titulaires du revenu minimum d'insertion ? C'est ce que redoutent Denis Buttin et Raymond Curie, tous deux formateurs à l'Institut du travail social de Lyon-Caluire et sociologues.
« C'est le ministre des Affaires sociales, François Fillon lui-même, qui le reconnaît (2)  : le revenu minimum d'activité (RMA) est un “mécanisme spécifique d'activation des dépenses de solidarité”, “inédit”, qui n'est “pas un contrat de travail comme les autres” et ne donne pas droit à “un salaire comme les autres”. En effet, ce contrat RMA a pour but le retour au travail de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) avec une indemnité de 545  € par mois pour un travail de 20 heures par semaine. Mais ce mécanisme déroge au droit du travail, c'est là que le bât blesse. Les entreprises, de leur côté, y voient un avantage évident car elles ne devront débourser que 183  €, le reste étant financé par les conseils généraux, nouveaux dépositaires de la gestion du RMI. Les associations…
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