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L'Atre, le chaînon qui manquait de la réinsertion

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A Lille, l'Atre accueille des toxicomanes sortant de prison engagés dans un parcours de soins ou d'insertion. Son originalité : leur offrir un lieu d'hébergement et un accompagnement, dès la libération, le temps que se concrétise leur projet. Et les empêcher de partir à la dérive.
Un mois environ pour toucher l'allocation d'insertion des Assedic (1)  ; autant pour percevoir le revenu minimum d'insertion  (RMI)  ; jusqu'à six semaines pour bénéficier de la couverture maladie universelle  (CMU)... Tels sont les délais auxquels sont confrontés nombre de sortants de prison qui doivent (r) ouvrir tous leurs droits en même temps. Et encore à condition de disposer d'une carte d'identité et d'être en capacité d'effectuer, et rapidement, ces démarches. Parallèlement, il faut se nourrir, se loger, se soigner. Un problème de taille si, de plus, usager de drogue, on est sous substitution ou psychotropes. « Parfois, c'est plus simple d'obtenir des cachets à la sauvette ! Mais alors on est déjà reparti sur la voie de la toxicomanie », déplore Patrick Veteau, directeur de l'Accueil temporaire pour la réinsertion  (Atre), centre de soins spécialisés…
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