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Le CES juge sévèrement le nouveau revenu minimum d'activité

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« Le risque existe [...] que le nouveau revenu minimum d'activité [RMA] n'aboutisse à une nouvelle aggravation de la précarité et de l'insécurité sociale  », juge le Conseil économique et social (CES) dans un projet d'avis qui devait être adopté le 17 décembre en séance plénière (1). Le nouveau dispositif, adopté définitivement par le Parlement (voir ce numéro), verra en effet « le développement, en contrepartie d'aides publiques, de micro-emplois de courtes durées (20 heures par semaine), rémunérés au niveau du SMIC horaire, sans cotisations ni droits sociaux correspondants, notamment pour la retraite ». L'instance ajoute craindre que le volet insertion ne soit le « parent pauvre » avec la disparition, en 2005, du seuil de 17 % des dépenses d'allocation devant être consacrés par les départements aux actions d'insertion.Pour le conseil, la perspective d'une accentuation de la pauvreté est d'autant plus à redouter que la réforme de l'assurance chômage et de l'allocation spécifique de solidarité (2) devrait se traduire par le transfert vers le revenu minimum d'insertion dès 2004 de plus de 130 000 chômeurs. « L'Etat enregistrera à ce titre une économie de 170 millions d'euros seulement…
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