Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Restrictions budgétaires, incertitudes sur les services déconcentrés. Avec quels moyens l'Etat entend-il demain assurer son rôle de garant dans le cadre de la nouvelle étape de la décentralisation ?, s'interroge Agnès Marie-Egyptienne, vice-présidente de l'Association des inspecteurs des affaires sanitaires et sociales (1).
Votre association lance un cri d'alarme. Pourquoi ? La politique de restrictions financières de l'Etat ne permet plus le fonctionnement minimal quotidien de nos services. Nous sommes habitués chaque année aux gels de crédits. Mais cette fois-ci, après nous avoir contraints à fonctionner pendant dix mois de l'année avec 40 % de crédits en moins, le gouvernement a finalement accepté des dégels partiels et nous oblige en deux mois à tout dépenser. Cela manque singulièrement de cohérence et ne peut que conduire à l'asphyxie de nos services. Quelles sont les conséquences concrètes sur votre activité ? Toute l'année, nous avons été à la limite de ne plus pouvoir exercer nos missions. On nous a demandé de limiter nos appels téléphoniques vers les portables, alors que c'est souvent pour…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques