L'action sociale des petites communes : réelle mais très traditionnelle
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.07.2017Lecture : 1 min.
L'action sociale n'est pas l'apanage des villes. 84 % des communes de 100 à 5 000 habitants la pratiquent aussi. Une enquête réalisée par le ministère des Affaires sociales en 2002 (portant sur des données qui datent, hélas, de l'an 2000) éclaire cette réalité peu connue (1). Sans surprise, les communes qui ne mènent aucune action sont plus nombreuses parmi les plus petites (un tiers chez les moins de 300 habitants) et sont le plus souvent situées dans les zones rurales (sept sur dix).Plus étonnant : huit petites communes sur dix se sont dotées d'un centre communal d'action sociale (CCAS) qui instruit les dossiers d'aide sociale légale pour le compte du département mais mène aussi tout (dans 40 %des cas) ou partie de l'aide sociale facultative mise en place par la commune elle-même. Seule une commune sur vingt adhère à un centre intercommunal d'action sociale.Quatre municipalités sur dix déclarent affecter des personnels spécifiques à l'action sociale. Chez celles qui l'ont fait, quatre personnes en moyenne y consacrent tout ou partie de leur temps. Mais elles relèvent plus souvent des services généraux (24 %) ou de services d'accueil et d'instruction (18 %) que de métiers éducatifs…
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