Les employeurs anticipent la pénurie des éducateurs spécialisés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Apprentissage, validation des acquis de l'expérience, voire création d'une licence professionnelle... Les associations rhône-alpines du secteur de la protection de l'enfance utilisent différents outils pour faire face à la pénurie d'éducateurs spécialisés. Et assurer la continuité du travail éducatif.
« Aujourd'hui, quand nous avons besoin d'un professionnel dans un établissement ou en prévention spécialisée, nous sommes obligés une fois sur deux d'embaucher une personne non diplômée pour laquelle il faudra mettre en place une formation. » Jean-Jacques Bodevin dirige la Sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence de la Loire (1). Depuis plusieurs années, cette association - qui accueille 6 000 jeunes (dont 4 000 en milieu ouvert) -n'a d'autre solution que de confier entre 10 et 20 % des 80 postes d'éducateurs spécialisés intervenant en établissement à des moniteurs-éducateurs ou à des « faisant fonction ».Ces difficultés, l'association du Prado (2) - qui regroupe neuf établissements (dont 80 % habilités par le ministère de la Justice) -, les connaît également. Son directeur général, Alain Richard, ne peut que constater la désertion…
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