« Il faut établir un standard minimum de vie dans la dignité »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 13 min.
A l'heure où le Réseau européen de lutte contre la pauvreté (EAPN) est réuni en assemblée générale, Anna Diamantopoulou, la commissaire européenne chargée de l'emploi et des affaires sociales, fait le point sur la politique de l'Union en matière de lutte contre l'exclusion. Elle estime notamment que les Etats membres devraient pouvoir prendre à la majorité qualifiée, et non plus à l'unanimité, leurs décisions relatives à l'Europe sociale.
Actualités sociales hebdomadaires : Les plans d'action nationaux pour l'inclusion (PANi) ont été rendus cet été à la Commission. Qu'en pensez-vous à ce stade ? Anna Diamantopoulou : Nous préparons actuellement un premier rapport et, avant sa présentation, je ne peux pas répondre de façon détaillée (voir encadré). Pour autant, on peut déjà dresser plusieurs constats. Avec ce second exercice, nous pouvons dire que la lutte contre l'exclusion est devenue un objectif commun à tous les Etats membres dans plusieurs domaines : le vieillissement, la santé mentale, les minorités ethniques, l'alcoolisme, le handicap. La dimension « catalogue » s'est estompée. Il y a là un véritable exercice politique qui intègre…
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