Publié le : Dernière Mise à jour : 13.09.2017Lecture : 7 min.
Le « report » du contrat unique d'insertion et les incertitudes liées à la décentralisation du RMI et à la création du RMA inquiètent fortement les responsables des chantiers d'insertion. Dans quelles conditions pourront-ils demain continuer à accompagner les personnes les plus éloignées de l'emploi et leur remettre le pied à l'étrier ?
Petit dernier des dispositifs du secteur de l'insertion par l'activité économique (IAE), reconnu récemment par la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre l'exclusion, le chantier d'insertion a pour objectif la requalification sociale et professionnelle des personnes les plus en difficulté via une mise en situation de travail. Première étape du parcours d'insertion professionnelle, il offre une porte d'entrée vers une autre structure de l'IAE, une formation, voire, plus rarement, une entreprise classique. C'est « un dispositif central pour l'insertion des personnes les plus éloignées de l'emploi », note le sénateur Bernard Seillier, dans son rapport Pour un contrat d'accompagnement généralisé, remis au Premier ministre en juillet dernier (1). Pourtant, à l'heure de l' « activation des dépenses…
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