La richesse des départements n'influe pas sur leurs dépenses pour l'insertion
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
En raison des caractéristiques démographiques des départements, de l'inégalité de leurs revenus, mais aussi de leurs priorités, les aides sociales départementales sont très inégalement réparties sur le territoire, tant en termes de nombre de bénéficiaires que de dépenses engagées pour chacun d'entre eux.C'est ce que relève, dans une étude, la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) (1) qui, conformément à ses constats précédents (2), rappelle que les aides les plus nombreuses vont aux personnes âgées : la moitié des départements compte plus de 25 bénéficiaires pour 1 000 habitants de 60 ans ou plus contre 16 bénéficiaires de l'aide sociale à l'enfance (ASE) pour 1 000 habitants de moins de 21 ans. L'aide sociale aux personnes âgées est aussi celle qui varie le moins fortement d'un département à l'autre. Elle est même répartie de façon plus homogène que l'allocation du minimum vieillesse : « Il est notamment possible que les plus aisés [des conseils généraux] ouvrent les aides départementales à des personnes légèrement au-dessus des seuils légaux correspondant aux minima sociaux », explique la DREES. Les départements du Nord plus généreux…
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