Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
Pour tenter de cerner le champ de l'animation professionnelle et de le situer, notamment, par rapport au travail social, un groupe de recherche constitué par l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) et le CNRS (Laboratoire Dyalang) a réalisé plusieurs enquêtes auprès d'animateurs et travaillé sur leurs écrits - soit un corpus de 1 201 mémoires au diplôme d'Etat relatif aux fonctions d'animation (DEFA). Les animateurs qui se présentent au jury pour soutenir leur mémoire de fin de formation sont souvent des professionnels depuis de longues années déjà, et occupent, pour partie d'entre eux, des postes de responsabilité, explique le sociologue Olivier Douard, maître d'œuvre de cet ouvrage collectif. Aussi ces mémoires, qui constituent l'occasion, pour les animateurs, de réfléchir sur leur pratique, sont-ils précieux pour savoir ce que disent les intéressés des conditions d'exercice de leur profession, des tâches qui s'imposent à eux, de leur appréhension des problèmes sociaux et des réponses qu'ils construisent. « Mais ils nous renvoient aussi leurs questionnements, leurs doutes, leurs conceptions - plus ou moins claire - de l'intervention sociale. In…
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