Retard du plan « Vieillissement et solidarités » : la colère monte
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 3 min.
La mise en examen du directeur d'une maison de retraite de Reims pour « homicide involontaire », après le décès, en septembre, d'un pensionnaire victime de la canicule, a fait monter d'un cran l'impatience des professionnels intervenant auprès des personnes âgées, qui attendent toujours la présentation du plan « Vieillissement et solidarités » (1). Pour Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes agées (Adehpa), deux solutions : « Soit des soupçons lourds portent sur des actes volontaires répétés et répréhensibles et il faut l'annoncer clairement et l'association se désolidarisera du directeur », soit, comme il déclare en être convaincu , « les maltraitances évoquées sont liées au manque de moyens que les professionnels, y compris le directeur mis en examen, dénoncent depuis toujours ». Dans cette seconde hypothèse, l'association invite « les familles à engager des actions contre l'Etat et les conseils généraux devant les tribunaux administratifs ». Et pour mettre l'Etat devant ses responsabilités, elle ne demande plus l'étalement des sept milliards d'euros qu'elle réclame sur cinq ans, mais leur « déblocage immédiat ».…
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