Des équipes mobiles à la rencontre des personnes agressées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
Le premier service d'aide aux victimes d'urgence a été créé il y a un an à Valenciennes pour venir en aide aux victimes d'actes de délinquance. Impulsée par le ministre délégué à la ville, Jean-Louis Borloo, cette expérience commence à essaimer dans d'autres communes.
En juin 2002, l'association d'Aide aux jeunes adolescents de la rue (AJAR) a mis en place à Valenciennes (Nord) - sous la houlette de son ancien maire, aujourd'hui ministre délégué à la ville, Jean-Louis Borloo - le premier service d'aide aux victimes d'urgence (SAVU) (1). Entre juin et décembre 2002, ce dernier est intervenu auprès de 834 personnes sur 1 042 victimes qu'il a rencontrées.Le principe du service est simple : « un système volant d'urgence », calqué sur celui du SAMU. Des équipes mobiles, composées d'un juriste et d'un psychologue, viennent en aide, à la demande des policiers ou des gendarmes, aux victimes d'infractions pénales : agressions sexuelles, violences physiques ou cambriolages. Ce dispositif est le prolongement du service traditionnel d'aide aux victimes de l'AJAR et il a pu bénéficier de ses 25 ans d'expérience en la matière. « Depuis la loi…
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