Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Sur les huit associations habilitées à intervenir en zone d'attente dans le cadre d'un « droit de visite contingenté » et qui revendiquaient depuis près de deux ans d'y rester en permanence, la Croix-Rouge aura été la première à obtenir gain de cause. Une convention signée le 6 octobre pour six mois, « à titre expérimental », la lie désormais au ministère de l'Intérieur, qui lui confie à compter du 14 octobre « une mission d'assistance humanitaire des étrangers en zone d'attente ». Une équipe de 23 personnes, dont une dizaine officiait à Sangatte, se chargera d'assurer, 24 heures sur 24, un soutien matériel et psychologique, et jouera « un rôle de médiateur entre les étrangers et les agents de l'Etat ». Elle viendra se substituer aux services de l'Office des migrations internationales, qui intervient sur ces aspects, et elle n'apportera pas d'assistance juridique et médicale (assurée par ailleurs). « Cette mission doit s'exercer en toute neutralité et ne doit pas constituer une ingérence dans l'examen, par l'administration, de la situation individuelle des étrangers placés en zone d'attente », précise la convention. Marc Gentilini, président de la Croix- Rouge française, rappelle…
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