Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
L'Association nationale des communautés éducatives (ANCE) (1) vit encore, tout du moins pour quelques semaines, mais n'agit plus. Le tribunal de grande instance de Paris, qui l'avait mise en redressement judiciaire le 16 janvier dernier, devait, le 9 octobre, prononcer sa décision de mise en liquidation. Le plan de sauvetage n'aura pas été, aux yeux des juges, suffisant pour présenter un budget en équilibre et résorber une dette de deux millions d'euros, imputée notamment à l'érosion de ses recettes - en particulier de ses activités de formation - mais aussi à des erreurs de gestion (2). « A cela s'est ajouté le lâchage du ministère de l'Education nationale, qui n'a pas reconduit en 2003 sa subvention- d'un montant de 182 000 € , soit 10 % de notre budget - au prétexte que nous ne serions plus représentatifs du secteu r », souligne René Bernard, président de l'ANCE.D'ici un mois, les sept salariés du siège devraient donc être licenciés. L'Institut de formation de travailleurs sociaux (IFTS) d'Echirolles devrait quant à lui être préservé, au prix, il est vrai, d'un changement radical : l'ANCE cèdera au conseil général de l'Isère les locaux de l'institut, dont l'activité (56 emplois…
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