Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 34 min.
Présenté le 25 septembre en conseil des ministres, le projet de budget 2004 est marqué par des choix économiques et sociaux résolument libéraux. Au chapitre des dépenses, la Justice tire particulièrement son épingle du jeu tandis que le Logement apparaît comme le grand perdant. Le ministère de François Fillon affiche, quant à lui, une progression en trompe l'œil.
C'est dans un climat de rentrée politique morose et sur fond de situation économique particulièrement dégradée que le ministre de l'Economie et des Finances, Francis Mer, a dévoilé le 25 septembre, en conseil des ministres, un projet de loi de finances pour 2004 d'ores et déjà très contesté. Et en premier lieu à Bruxelles où le fait que les déficits publics prévus dans le budget- 3,6 % du produit intérieur brut (PIB) -soient, pour la troisième année consécutive, supérieurs à la limite de 3 % du PIB fixée par le pacte de stabilité européen fait grincer des dents. Le gouvernement n'envisage de passer sous cette ligne rouge qu'en 2005, pariant sur un retour de la croissance. Une reprise à laquelle il entend contribuer par des choix fiscaux et sociaux résolument…
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