C'est dans un climat de rentrée politique morose et sur fond de situation économique particulièrement dégradée que le ministre de l'Economie et des Finances, Francis Mer, a dévoilé le 25 septembre, en conseil des ministres, un projet de loi de finances pour 2004 d'ores et déjà très contesté. Et en premier lieu à Bruxelles où le fait que les déficits publics prévus dans le budget- 3,6 % du produit intérieur brut (PIB) -soient, pour la troisième année consécutive, supérieurs à la limite de 3 % du PIB fixée par le pacte de stabilité européen fait grincer des dents. Le gouvernement n'envisage de passer sous cette ligne rouge qu'en 2005, pariant sur un retour de la croissance. Une reprise à laquelle il entend contribuer par des cho
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