Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 5 min.
La loi relative à la politique de santé publique, dont le projet doit être examiné au Parlement dès octobre (1), ne doit pas remettre en cause les avancées de la loi sur les droits des malades de mars 2002 (2), met en garde Christian Saout, président de la Fédération Aides.
« La question n'est pas tellement, comme certains le proclament, de ne pas aimer le terme “démocratie sanitaire”. Une telle détestation ne fera pas rendre gorge à une aspiration maintenant bien établie :celle de la participation des usagers du système de santé aux décisions qui les concernent. Depuis quelques décennies, une série d'événements a montré que la santé publique ne pouvait être laissée aux mains des seuls médecins. La récente catastrophe sanitaire liée à la canicule, comme toutes les autres catastrophes sanitaires, résulte d'un enchaînement de circonstances. Il est détestable que nous n'ayons donc rien retenu des leçons des précédents événements de même ampleur et que l'on continue à vouloir tenir soigneusement à l'écart des décisions de santé les usagers du système de santé…
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