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En rupture avec le modèle des sociétés traditionnelles « holistes », c'est-à-dire fondées sur le tout comme principe de base, la Révolution française a inventé une société centrée sur les individus. Ces derniers sont alors uniquement considérés sous l'angle de leur double appartenance à la commune humanité et à la nation - hommes et citoyens -, et doivent (idéalement) cantonner à la sphère du privé les autres dimensions de leur identité. C'est cet universalisme abstrait qui est en crise depuis le milieu du XXe siècle, marqué par une deuxième étape du processus d'individualisation avec la diffusion de la scolarisation - fondement objectif de l'individu moderne - et la reconnaissance progressive des droits des femmes et des enfants, explique l'auteur. Dès lors, les sociétés démocratiques occidentales de la « seconde modernité » ont à composer avec les individus « complets » tels qu'ils se revendiquent aujourd'hui, désireux d'affirmer leurs différences personnelles et « dont le rêve est de rester libres, de leurs mouvements, de leurs corps, de leurs amours, de leurs liens, et donc de ne pas être enfermés dans des rôles, des places, des attentes ». Comment être « libres ensemble »  ?…
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