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Les assistantes sociales dans la tourmente

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Avant la Seconde Guerre mondiale - même si la création du diplôme d'Etat d'assistante de service social date de 1932 -, « on n'évoquait pas systématiquement le “métier d'assistante sociale”, mais bien plus fréquemment l'adhésion à une vocation, à un engagement (ou même à une mission d'apostolat) nécessitant une intelligence, un jugement et un dévouement placés “au-dessus de la moyenne” », explique Cyril Le Tallec. Puis viendront la débâcle, la défaite, l'armistice et Vichy. L'assistante de service social apparaît alors comme un des facteurs essentiels du quadrillage de la société voulu par Pétain.Cependant le nombre des assistantes sociales diplômées d'Etat étant notoirement insuffisant, souligne l'auteur, des organismes publics ou privés se voient contraints, durant « la drôle de guerre » puis surtout sous l'Occupation, de recruter des volontaires jugées aptes à remplir une mission d'assistance sociale. Il en est ainsi de l'œuvre du Secours national, fondé en 1915, que l'Etat vichyssois ressuscite pour représenter l'ensemble des associations privées, laïques ou religieuses, qu'il subventionne. De même, la France libre du général de Gaulle, et les partis et mouvements de la Résistance…
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