Le Snapei veut coupler cinquième risque et réforme de la tarification
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 4 min.
« Notre système est à bout de souffle. Il faut le réformer complètement. Impossible de le changer à la marge. » Le système évoqué est celui du financement de la prise en charge des personnes handicapées. Et c'est Pierre Matt, président du Syndicat national des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales gestionnaires d'établissements et de services spécialisés (Snapei) (1) qui formule ce constat et lance ses propositions dans le débat.A bout de souffle ? Il resterait encore 36 000 personnes handicapées sans prise en charge en France (2), essentiellement des handicapés mentaux, et souvent les cas les plus lourds. Ces graves insuffisances se doublent d'inégalités dans la prise en charge, « dont nous connaissions l'existence mais que nous n'imaginions pas aussi grandes », commente Philippe Calmette, directeur du Snapei, en livrant les résultats d'une étude menée par une équipe pluridisciplinaire du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), emmenée par Jean de Kervasdoué, titulaire de la chaire d'économie de la santé.Inégalités, d'abord, dans le financement des prix de journée en établissements et services qui vont, par exemple, de 1 à 2,4 entre les…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques