Publié le : Dernière Mise à jour : 28.07.2017Lecture : 1 min.
En première ligne sur le front de la défense des droits des étrangers, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) est victime de son engagement. L'association, dont la trésorerie a toujours été fragile, n'arrive plus à équilibrer l'augmentation de ses dépenses, due à l'abondante production législative en matière d'immigration et d'asile, et la diminution de ses recettes. « Les réformes, les questions de l'aide médicale d'Etat et de Sangatte ont engendré cette année une augmentation d'activité, en termes d'actualisation de documents, de publications et d'analyses adressées aux parlementaires », explique Violaine Carrère, vice-présidente du GISTI. A cette nouvelle charge de travail s'ajoute l'internationalisation de ses dossiers :désormais dans le giron de l'Europe, les questions d'asile et d'immigration obligent l'association à organiser plus souvent des déplacements hors des frontières.Mais les subventions, elles, ne suivent pas forcément, certaines affichant même une nette diminution. La direction de la population et des migrations (DPM), son principal financeur public (38 000 € pour 2003), aura honoré son versement avec plusieurs mois de retard. « Et vu les contraintes…
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