L'aide au retour des Roms est un leurre, selon deux associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.08.2017Lecture : 1 min.
Le dispositif d'aide au retour géré par l'Office des migrations internationales, largement promu auprès des Roms dès janvier 2003, « est une duperie et une hypocrisie », dénoncent Médecins du monde et la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) (1). Une accusation fondée sur les conclusions de la mission que les deux associations ont menée au mois de juillet en Roumanie pour enquêter sur la situation des Roms revenus, de gré ou de force, dans le pays.L'échec est d'abord quantitatif : seulement cinq Roms roumains ont bénéficié de cet accompagnement, qui comprend en théorie une allocation de 153 €, le financement des frais de retour et, sur place, une aide à l'insertion. De plus, dénoncent Médecins du monde et la FIDH, non seulement les volontaires n'ont pas reçu les aides sociales promises, mais ils se sont vu privés de leur droit de circuler librement, la législation roumaine prévoyant la confiscation des passeports des migrants illégaux. Alors que le caractère officiel de leur retour devrait en principe les exempter de cette sanction. Tout aussi grave, pointent encore les associations, le renforcement des procédures d'expulsion des Roms a conduit à des dérapages :…
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