Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
La mission d'information parlementaire sur la crise sanitaire et sociale déclenchée par la canicule (1) a entendu, le 11 septembre, Jean-François Mattei, ministre de la Santé, puis, le 15, François Fillon, ministre des Affaires sociales, et Hubert Falco, secrétaire d'Etat aux personnes âgées.Les responsables politiques se sont efforcés de démontrer la défaillance de notre système d'alerte qui, selon eux, les a empêchés de prendre conscience de l'ampleur du phénomène. Ils ont aussi rappelé les mesures mises en place pour faire face à la crise et évoqué des pistes de réforme. Lesquelles font écho à celles avancées, la semaine dernière, par la mission d'expertise de l'inspection générale des affaires sociales (2).Ils s'accordent tous sur la nécessité de mettre en place un système d'alerte précoce reposant sur des indicateurs météorologiques. Le ministre de la Santé s'est également prononcé en faveur de « plans d'intervention spécifiques aux grandes agglomérations françaises comprenant notamment l'accès des populations à risque à des espaces climatisés ». Ces plans devraient d'ailleurs être facilités par la création des groupements régionaux de santé publique prévus par la future loi…
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