Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Lecture : 8 min.
A l'Ecole expérimentale de Pons, en Charente-Maritime, des adolescents souffrant de troubles de la personnalité et du comportement retrouvent, par un travail de groupe et une psychothérapie individuelle, le goût d'eux-mêmes et des autres. Ce projet novateur exige un fort engagement de l'équipe.
« Les mal-partis, la psychanalyse peut les sauver », affirmait naguère Françoise Dolto. Un principe bien ancré à l'Ecole expérimentale de Pons (EEP) (1) pour laquelle la référence psychanalytique est un moyen essentiel pour aider les professionnels et les adolescents. Etre « mal parti », c'est ce qui caractérise la vingtaine d'adolescents de 14 à 21 ans qui, souffrant de troubles de la personnalité et du comportement en raison de difficultés affectives et en conflit avec les institutions traditionnelles, vivent, loin de leur milieu, dans cette structure hors du commun.Créée à la demande de parents par la psychanalyste Bertil Laitselart, l'EEP accueille, depuis 1981, des jeunes qui « reproduisent un mode de défense particulier : agressivité tournée vers eux ou vers autrui, opposition, inertie, rejet, négativisme, actes délinquants, toxicomanies,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques