L'accompagnement doit être au cœur d'une réforme des dispositifs d'insertion, selon Bernard Seillier
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 5 min.
« O ffrir aux personnes les plus éloignées de l'emploi un véritable accompagnement dans un parcours individualisé vers l'emploi » est indispensable à la réussite de toute politique d'insertion. Or, que ce soit dans le secteur marchand ou non marchand, l'accompagnement se révèle encore « insuffisant » :les dispositifs existants sont « trop souvent fondés, du fait de [leur] complexité, sur une logique de gestion de mesures plus que sur la construction de parcours individualisés d'insertion dans l'emploi », déplore, dans son rapport commandé en février dernier par François Fillon et rendu public le 27 août (1), le sénateur Bernard Seillier (sans étiquette), président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Aussi propose-t-il, dans la perspective d'une réforme globale des contrats aidés envisagée par le gouvernement, un ensemble de mesures tendant à systématiser l'accompagnement dans tous les outils de l'insertion. Tout en sécurisant financièrement le secteur non marchand : « la rénovation des contrats aidés[...] ne doit pas conduire à une réduction de l'effort de l'Etat », tant en termes de nombre de contrats, qui devrait être stabilisé…
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